La grande bleue

Retour à la photo par ces beaux jours… en entrée, voici ma libellule

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Les grosses libellules : La Libellule déprimée

Voila une grosse libellule à 4 ailes (ne pas confondre avec la célèbre voiture du même nom… 😉 ), elles sont bien moins colorées que les autres et aussi bien moins jolies.

Elle n’est observée que ponctuellement au printemps, en lisière des zones boisées comportant des résurgences humides et des mares. Elle ne semble pas fréquenter les berges des plus grands étangs mais est présente au sud, en bordure du ruisseau et du parcours de santé.

La Libellule déprimée possède un abdomen particulièrement large et aplati, auquel elle doit son nom. Chez les mâles il est bleu pâle, et chez les femelles il est verdâtre. Les côtés présentent des taches jaunes, surtout visibles chez les femelles. Le thorax est brun sombre, avec de larges bandes antéhumérales blanches. La base des quatres ailes présente une grande tache noire bordée de blanc sur la bordure postérieure. La base des pattes est brune ; leur extrémité, à partir du tibia, est noire. Les ptérostigmas sont noirs à l’apex des ailes. Les yeux sont teintés de gris.

Elle aime se percher sur des branches ou de hautes tiges sèches, à la manière des libellules fauves. L’espèce est également présente sur les bords du chemin au parcours de santé, à distance de l’eau, et sur la friche au sud en bordure du ruisseau. D’autres observations seront nécessaires afin de préciser ses habitudes. La Libellule déprimée ne semble pas présente en grand nombre sur la zone d’étude.

La reproduction de la Libellule déprimée est observée à la fin du mois de mai, mais une seule ponte a été notée.

Les œufs de la Libellule déprimée éclosent trois semaines après la ponte. Les larves passent deux ans dans l’eau.

Des libellules

Des petites libellules qui s’accouplent sur une feuille de nénuphar. C’est là que je me dit que je suis assez content de ne pas être une libellule ^^

Et une autre sur un buisson.